Bibliothèque : Enfin une revue des sciences historiques à l’UDs

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Le Département d’Histoire et Archéologie a présenté Grassfileds, sa première revue

 Dschang,UDs/SIC-17/05/21.La salle Manu Dibango de l’Alliance Franco camerounaise de Dschang a abrité ce 12 mai 2021 la dédicace de la première revue proposée par le Département d’Histoire et Archéologie de l’Université de Dschang, intitulée Grassfields. En effet cette présentation aux allures d’une naissance de premier fils a effectivement fait l’objet d’une grande mobilisation, malgré la période COVID qui a une influence sur les regroupements. Sur un panel composé d’éminents chercheurs de l’Université de Dschang, on a pu lire la volonté manifeste des organisateurs d’associer le plus grand nombre de personnes à l’accueil de cette trouvaille : Le Professeur Zacharie SAHA, Directeur de publication, le Dr NOUMBISSIE TCHOUAKE, Rédacteur en chef, Dr TEDONGMO Nadège, pour la note de lecture, le Professeur Alexandre T. DJIMELI, Modérateur.

 Avant de donner la parole au Dr Ludovic POUNTOUNINI pour le mot de l’éditeur, le modérateur prendra le soin de féliciter ce public massivement et ponctuellement venu. Le Dr POUNTOUNINI tient à justifier l’absence de l’éditeur en personne, empêché, puis remercie l’Alliance d’avoir accordé la salle pour les activités. Il remercie également la patience du département d’Histoire et Archéologie qui a dû attendre plus longtemps que prévu, le temps de la livraison d’un produit dont la qualité est désormais réconfortante et compétitive. En l’absence du Pr Fouelefak Dongmo, Chef de Département d’Histoire, et Archéologie empêchée, le Directeur de Publication, le Professeur Zacharie SAHA , ancien chef de Département d’Histoire  prend la parole qui lui est donnée pour parler de la ligne éditoriale, du choix du titre Grassfields. Pour lui cette appellation n’a rien de péjoratif ou de semblable à un repli identitaire, mais la preuve   qu’en tant qu’héritage colonial, le mot Grassfields peut être pérennisé dans une perspective historique et même anthropologique. Bref, pour lui comme pour plusieurs qui ont soutenu l’idée, les Grassfields sont aujourd’hui un référent socio- spécial qui connote un peuple, dans une ère et dont les us et coutumes sont une identité remarquable, élément contributeur à la diversité culturelle et linguistique du Cameroun. Pour en être un levier, mieux un lieu de rencontre des chercheurs en sciences historiques, cette revue est un bon outil de stimulation des novices.  Cette revue est mise sur pied pour aider ces jeunes du Département d’Histoire et Archéologie dans la rédaction et la publication d’articles, au moins avant leurs soutenances de thèses.  C’est une opportunité pour les autres chercheurs accomplis qui ont besoin d’une passerelle pour renforcer leur visibilité, ou partager leur savoir. C’est le contenant d’une contribution pluridisciplinaire à la consolidation de l’image à laquelle elle renvoie; les Hautes-Terres de l’Ouest, terre abritant l’Université de Dschang. Le contexte de réalisation de ce chef d’œuvre, dit-il, a fait comprendre que cette revue vient à la suite d’un accouchement difficile, après environ 5 ans de travail et beaucoup d’émotion. D’où ses sincères remerciements à l’Université de Dschang. Il a également misé sur le caractère interdisciplinaire de la revue et le fait pour eux d’avoir élargi le champs d’action de Grassfields.

 Le Rédacteur en chef, le Dr NOUMBISSIE TCHOUAKE   à son tour a pris la parole pour dire ses remerciements à l’endroit de son collègue, précédent orateur, ancien Chef du département d’Histoire le Pr SAHA  Zacharie , initiateur même du projet. Sur le parcours tumultueux de ce cette revue, le Professeur TCHOUAKE rappelle que le produit final admiré par le public est le fruit de plusieurs compressions. D’abord   un total de 73 articles ensuite 40 et enfin 13. Ces articles rejetés lors du premier tri seront toujours en cours de traitement et pourront être selon le besoin reconsidérés voire sélectionnés pour le prochain numéro.

La note de lecture faite par le Dr Nadege TEDONGMO procède par une analyse descriptive du paratexte d’une part et du texte d’autre part.  Elle précise pour la lecture iconographique de la première de couverture que les chaines de montagne de cette page sont effectivement celles qui constituent le paysage dominant de la région des hautes terres de l’Ouest, donc des Grassfields. Le vert dominant étant synonyme du savoir, les images moins colorées dans un univers aussi riche que celui des Grassfields nécessitaient des interrogations dans le cadre de la représentation des espaces géographiques des Grassfields faite par l’éditeur. Nombreuses sont les disciplinaires qui croiseront leurs méthodologies et pédagogies pour transmettre au lecteur les résultats des analyses, décryptages et projections sur les problématiques de la société. Elles sont savamment tissées à la quatrième de couverture sous la forme d’une signature. Outre les éléments d’information sur la page de garde, l’indexation de la revue, la périodicité qui se veut être annuelle, les auteurs – contributeurs, le sommaire …etc , l’auteur de la note de lecture se penche sur la structure interne de la revue : 4 parties d’inégale volume : La première partie, titrée perspectives historiques (8 contributions), la deuxième partie titrée essaie (5 contributions), la troisième partie, pistes et débats, et la dernière partie, les sciences humaines et sociales en librairie pour elle ,Les thèmes développés dans cette revue sont entre autres basés sur l’histoire du Cameroun, les relations avec les pays voisins, la colonisation et ses conséquences au plan culturel, religieux. L’occidentalisation, la fécondité et l’ingéniosité de nos sociétés traditionnelles africaines, et des solutions. Les productions les plus récentes du département d’histoire. Ce rendez-vous littéraire et scientifique s’est achevé par la dédicace proprement dite de la revue à une centaine de lecteurs qui ont eu la primeur.

Le modérateur, le Professeur Alexandre T. DJIMELI trouve ici le bon moment pour renvoyer tout le monde au comptoir et précise que cette revue augure la vitalité du Département d’Histoire et est également un St Graal aux abonnés de bibliothèques, dans un contexte où les sciences historiques n’ont pas eu jusque-là un support de qualité comme se révèle Grassfields. /SM

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