Lancement de la semaine culturelle en prélude à la 35e édition de la journée internationale de la femme à l’UDs

FM

Les femmes de l’UDs croisent le verbe

Dschang, SIC/UDS-03/03/20. En prélude à la célébration de la 35e édition de la Journée Internationale de la Femme qui aura lieu le Dimanche 8 mars prochain, une conférence a eu lieu ce mardi 3 mars 2020 à la Salle des spectacles de l’Université de Dschang (UDs). C’était sous le thème : « Promotion de l’égalité et protection des droits de la femme à l’horizon 2020 : dresser le bilan des activités menées, fixer un nouveau cap ». C’est un panel de huit intervenants dont un homme (le Délégué  Départemental de la Menoua de la Promotion de la Femme et de la Famille),  présidé par le Pr Brusil METOU, Vice-Recteur chargée de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le Monde des Entreprises qui a entretenu les femmes ce jour.

Les différents intervenants ont passé en revue les frustrations que connaissent les femmes dans la société. Les panelistes n’ont pas manqué de donner quelques recommandations qui permettraient d’obtenir une société dans laquelle la femme n’est plus considérée comme un être en marge de la société, mais plutôt comme un maillon incontournable pour le développement de celle-ci.

Il en ressort que de nombreuses femmes sont confrontées à des discriminations sociales. Toutefois, même si beaucoup reste à faire, il y a une nette amélioration de nos jours. Pour le Dr MEDAMKAM Sabine, l’UDs avec ses femmes Vice-Recteur, DAAF, Chefs de service, etc. est un exemple à saluer. « Il faudrait cependant continuer à sensibiliser sur les méfaits de la discrimination sociale des femmes et sur l’importance de la scolarisation de ces dernières », déclare-t-elle. Les panélistes dénoncent avec la dernière énergie les violences faites aux femmes. Ces femmes qui ne devraient plus être placées au second plan. « Depuis la genèse, la femme a été créée comme alter-égo de l’homme », affirme le Délégué Départemental. Pour lui, c’est avec les femmes qu’on développe une société : « plus un pas sans les femmes, il faudra écrire l’histoire avec elles ». Le Professeur Brusil METOU quant à elle note qu’ « il y a beaucoup plus de dynamisme lorsqu’une femme est à la tête d’un pays ou d’une entreprise, mais l’égalité réelle entre l’homme et la femme est loin d’être acquise ». Toutefois, elle pense qu’il y a un progrès notoire dans l’implication de la femme dans les affaires gouvernementales. « On a aujourd’hui 58 femmes à l’Assemblée Nationale. C’est encourageant » dit-elle. De nos jours, les femmes sont beaucoup plus intéressées et impliquées dans les affaires politiques au Cameroun. Le Dr TCHAKOUNTE Stella pense que c’est une preuve que le Cameroun est engagé dans la protection des droits de la femme. Selon elle, « aujourd’hui les femmes sont impliquées dans de nombreux secteurs d’influences au Cameroun. C’est le cas de l’Assemblée Nationale, des ministères, des partis politiques, etc. ».  Outre le fait que les femmes peuvent aussi assurer brillamment des tâches autrefois dites  « tâches d’hommes », elles sont en tant que mère de l’humanité des pionnières de la paix. A cet effet, Le Dr Veraline MINANG déclare : « Women need to be more involved in conflicts resolutions because they are better peace makers  ». A la sortie de cette conférence, l’on est tenté de croire que la femme, mère de l’humanité, réussie progressivement à améliorer la place qu’elle mérite au sein de la société. /BL

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