Conférence à L’UDs

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La question de la production des farines au Cameroun en débat

Dschang,UDs/sic-18/04/23.Production des farines au Cameroun : défis et perspectives pour la production à grande échelle des cultures a matière première. Tel est le titre de la conférence organisée par la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) ce mardi 18 avril 2023. Cette communication d’importance avérée s’est tenue sous le haut patronage de Monsieur Roger NANFOSSO TSAFACK Recteur de l’Université de Dschang. 

Après le mot de bienvenu du Doyen de la FASA, le Prof. Lucien Dieudonné BITOM, monsieur le Recteur s’est adressé aux participants pour ouvrir la communication. L’ambition du gouvernement camerounais étant de réduire substantiellement les importations, promouvoir le « made in Cameroun » est au cœur de toutes préoccupations. Explorer et mettre au jour des opportunités de la filière farines locales dans une perspective de substitution du blé est de grande importance. Il s’agirait notamment selon le Prof. Emile TEMBOUA des filières banane-plantain, manioc et patate douce dont les capacités à substituer au blé dans la production des farines maniables sont depuis avérées. A la suite du Prof. Tankou Christopher, le Prof. YAOUBA Aoudou s’est attardé  sur les procédés post récoltes et contraintes de la transformation en farine. Il ressort de ces interventions que les pertes après récolte ont des causes d’origine physiologique, mécaniques ou physiques, phytopathologiques, sans oublier les effets des insectes et ravageurs. Ces pertes vont jusqu’à ‘a 65%, ont estimé les panélistes.

Les résultats de recherches sur la notion d’import-substitution, transformation et valorisation des produits agricoles, avec les cas du manioc et de la patate douce, développée au laboratoire de technologies agroalimentaire de IRAD Nkolbisson à Yaoundé ont été présentés par Mme MABOUNE TETMOUN Suzanne Abeline et MAKHOBAKOH. Quant au Prof. KANA Jean Raphael il a procédé à une présentation des sous-produits valorisés en élevage. L’une des solutions pour la pérennisation de l’élevage, selon ce chercheur, consisterait à formuler des rations alimentaires économiquement plus rentables à base de produits locaux bon marché. « We need to revisit our food habits to be able to meet our needs.” Ces propos du Prof. TOHNAIN Norbert ont ouvert la séance des échanges avec les participants.

La conférence a pris fin avec une photo de circonstance/ S.J

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