Interview du le Pr Jacques Fame Ndongo

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« À UDs, on a…un modèle de gouvernance et de qualité qui me semble digne d’intérêt »

Dschang, UDs/SIC–20/02/2018. Après la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale de la Conférence des Recteurs des Universités Francophones d’Afrique et de l’Océan Indien (CRUFAOCI), qui s’est déroulée lundi 19 février 2018 à l’Amphi 1000 de l’Université de Dschang, le Pr Jacques Fame Ndongo, Ministre de l’Enseignement Supérieur du Cameroun et Chancelier des Ordres Académiques, revient sur les points essentiels des travaux, les raisons du choix de l’Université de Dschang comme cadre d ces travaux et surtout les enjeux d’un tel regroupement.

UDs/SIC–Monsieur le Ministre, sur quoi vont porter les travaux de la CRUFAOCI ?

Il s’agit de la gouvernance managériale et de l’assurance qualité. Ce sont là deux concepts fondamentaux qui régissent le fonctionnement de la nouvelle université que l’Afrique est en train de bâtir. Et nous sommes heureux que les recteurs des universités francophones d’Afrique et les directeurs généraux des centres et instituts de recherche se soient retrouvés ici à Dschang, cette belle ville climatique, pour cogiter, pour réfléchir sur l’avenir de l’université africaine.

UDs/SIC–Pourquoi avoir choisi l’Université de Dschang pour cette rencontre ?

De l’Université de Dschang vous voyez la ville pittoresque avec un climat tempéré. Donc on peut réfléchir dans la sérénité, dans la quiétude ici à Dschang. À l’Université de Dschang, on a également un modèle de gouvernance et de qualité qui me semble digne d’intérêt. Donc le choix de Dschang est un choix objectif, un choix porteur, un choix capital, comme symbole d’espoir de ces universités phares que nous nous sommes en train de bâtir à l’aune des hautes instructions du Chef de l’État ; universités sous-tendues notamment par la gouvernance numérique qui est devenue l’épicentre de la nouvelle gouvernance universitaire. Il s’agit d’adopter de nouveaux paradigmes devant consolider et raffermir la nouvelle gouvernance universitaire et l’assurance qualité. Nos universités ont besoin de cette gouvernance universitaire améliorée, rénovée, approfondie, et de cette assurance qualité également rénovée, parce l’université est un laboratoire.

UDs/SIC–Quels sont les enjeux de l’AG de la CRUFAOCI dont vous avez prononcé le discours d’ouverture ?

L’université c’est un champ en perpétuel renouvellement : il faut renouveler les connaissances, il faut renouveler les compétences, il faut renouveler les options,  les plans d’action, il faut renouveler la formation des étudiants qui doivent devenir des étudiants compétitifs, compétents, imaginatifs, créatifs, et des multiplicateurs de la croissance. Voilà le nouvel étudiant que le Chef de l’État nous demande de bâtir  et c’est d’ailleurs cette problématique que nous retrouvons dans toute l’Afrique, parce que si l’étudiant ne peut créer, ne peut pas innover, ne peut  bâtir l’histoire, créer de nouvelles civilisations, évidemment, l’université ne servira à rien ; [elle] sera là pour répéter les mêmes paradigmes, les mêmes schèmes mentaux. Or, l’université doit être le levier de la créativité, dans toutes les sociétés, parce que l’université est la crème de la société, l’avenir de la société […]. C’est la raison pour laquelle une rencontre comme celle-ci est une rencontre névralgique pour l’avenir, non seulement des universités d’Afrique, mais aussi l’avenir de notre beau et cher continent ; parce que c’est l’université qui va tirer le continent vers le haut, vers les cimes./LP

Discours du Ministre

Discours du MINESUP á l’ouverture de la CRUFAOCI

https://www.univ-dschang.org/wp-content/uploads/2018/02/Discours-du-MINSUP-á-louverture-de-la-CRUFAOCI.pdf

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