CRUFAOCI

Le Prof. Bertrand Mbatchi, secrétaire permanent de la CRUFAOCI, pendant le point de presse.

Le Prof. Bertrand Mbatchi, secrétaire permanent de la CRUFAOCI,

Les universités d’Afrique confirment leur participation aux travaux de Dschang

Yaoundé-UDs/SIC-17/02/18.Les universités de plusieurs pays d’Afrique ont confirmé qu’elles participeront aux travaux de l’assemblée générale de la Conférence des Recteurs d’Afrique francophone et de l’Océan indien (CRUFAOCI), du 19 au 22 février 2018, à l’Université de Dschang. Le Prof. Bertrand Mbatchi, secrétaire permanent de cette organisation et par ailleurs secrétaire général du Conseil africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur, a fait cette annonce dans l’après-midi du 08 février 2018. C’était à l’occasion du point de presse qu’il a donné au centre scientifique germano-africain, situé sur le campus de l’Université de Yaoundé I.

Le secrétaire permanent de la CRUFAOCI a saisi l’occasion du point de presse pour faire découvrir aux organes médiatiques nationaux et internationaux cette organisation basée à Ouagadougou, dans les mêmes locaux que le Cames. Il ressort de son propos que « la Conférence des Recteurs d’Afrique francophone et de l’Océan indien est née de la volonté des recteurs des universités membres de l’Agence universitaire de la Francophonie, de se constituer en réseaux régionaux afin d’aborder les problèmes qui sont les leurs en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Maintenant, ces réseaux régionaux volent de leurs propres ailes et incluent même des établissements qui ne font pas partie de l’Agence universitaire de la Francophonie. Dans le monde, en dénombre 04 : la CRUFAOCI est l’un d’eux. C’est donc un réseau continental. »

Dès 1973, l’institution qui a rendez-vous à Dschang a adopté sa première charte. Puis, il y en a eu une seconde en 1983. « Quant à sa dynamique, il faut dire que c’est une structure qui reste à renforcer. En 2015, les textes ont été revisités pour donner un nouvel élan à l’institution. À l’heure actuelle, la CRUFAOCI est gérée par un président, un vice-président Afrique de l’Ouest, un vice-président Afrique centrale et Grands Lacs, un vice-président Océan indien,  un secrétaire permanent. Ce dernier, pour des raisons stratégiques, est également le secrétaire général du Cames », a indiqué le Secrétaire permanent. À ce jour, a-t-il ajouté, la CRUFAOCI compte une vingtaine de membres. À l’assemblée générale de Dschang, il y aura des non membres qui seront observateurs. L’on apprendra au cours de ce point de presse que la première condition pour devenir membre de la CRUFAOCI est d’occuper un poste de recteur ou de président d’une université francophone de l’espace géographique concernée. « Dès qu’on quitte le poste de recteur, on quitte aussi l’institution pour céder son siège à son remplaçant », a expliqué le Prof. Bertrand Mbacthi.

Le menu des travaux de Dschang

Les journalistes présents dans la salle ont interrogé le secrétaire permanent de la CRUFAOCI sur ce qui meublera les travaux de Dschang. Le Prof. Bertrand MBATCHI a répondu en indiquant trois grands axes. Sur le plan thématique, l’assurance-qualité dans l’enseignement supérieur va constituer le cœur des discussions. De façon opérationnelle, l’orateur a indiqué qu’un séminaire sera organisé à l’intention des chefs d’institutions universitaires pour renforcer leurs capacités en matière de leadership et de gouvernance. Cela devrait rejaillir sur la qualité des contenus des formations dans un monde fait désormais de compétitions impitoyables.  Le deuxième grand axe va consister en l’évaluation de la feuille de route adoptée en 2016 pour une période deux années. Cela débouchera sur l’adoption du plan d’action 2018-2020. Enfin, les élections vont constituer le troisième axe. Sur ce point, des postes sont à pourvoir, notamment celui de président.

Enfin, les journalistes ont montré leur surprise sur le choix de l’Université de Dschang comme lieu devant abriter cette conférence. Le Prof. Bertrand Mbatchi a déployé un certain nombre d’arguments pour démontrer que cette institution universitaire située à l’Ouest du Cameroun est l’endroit où il fallait aller. D’abord, a-t-on appris, l’université que dirige le Prof. Roger Tsafack Nanfosso a montré sa volonté d’accueillir l’événement. Ensuite, a affirmé le Secrétaire permanent de la CRUFAOCI, elle a un certain nombre d’atouts à vendre aux autres : première institution de cette nature à voir le jour dans un chef-lieu de département,  elle est la plus bilingue des universités camerounaises. En matière d’agriculture, domaine dans lequel le continent africain a encore du chemin à faire,  l’UDs a une expérience de 58 années dans la formation des ingénieurs et des chercheurs. En outre, dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources financières accordées à l’enseignement supérieur dans divers pays, l’institution a mis en place une fondation au cours de l’année 2017. Les autres recteurs, le Cames y compris, seront donc en apprentissage à Dschang, a conclu le Prof. Mbatchi.

À ce point de presse, le secrétaire général du Cames et secrétaire permanent de la CRUFAOCI était entouré par le vice-recteur de l’Université de Dschang, chargée des la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le Monde des Entreprises, Prof. Brusil Miranda Metou. Elle en a profité pour convier la presse nationale et internationale./ HA

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