Conférence sur l’ Éthique

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La Cellule de Lutte contre la Corruption et de Promotion de l’Éthique de l’UDs a édifié les communauté universitaire sur la lutte contre la corruption et la fraude aux examens

Dschang,UDs/SIC-08/02/22.“l’Université de Dschang et le temps de l’éthique : non à la corruption et aux fraudes aux examens” est le thème qui a retenu l’attention des étudiants de l’UDs ce 08 février 2022 à la salle des spectacles du Campus A. présidé par le Vice-recteur chargé du Contrôle Interne et de l’Évaluation, représentant personnel de monsieur le Recteur de l’UDs, la conférence a débutée à 14h précises. Celui-ci a au nom du Chef de l’Institution salué une telle initiative qui intervient à la veille de la 56ème édition de la fête de la jeunesse. Dès l’entame de son propos, il a posé  plusieurs questions parmi lesquelles : “Comment imaginer une jeunesse active et donc consciente des grands enjeux de notre Nation si on ne pense pas régulièrement à la sensibilisation et à l’information ? Comment passer sa carrière professionnelle à l’Université de Dschang sans être nécessairement à l’abri de ces fléaux qui mettent à mal les efforts de la Nation pour la recherche de la prospérité collective ?”. Cette conférence a été modérée par le Dr Nah Thomas Fuashi, de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, a connue deux conférenciers à savoir les Profs Anazepouo Zakari et Philippe Keubou, tous Enseignants à la FSJP. Près de 120 personnes ont répondu présent à l’appel de la Cellule de Lutte contre la Corruption et de Promotion de l’Éthique de l’UDs. Le premier intervenant du jour, le Prof Anazepouo Zakari, par ailleurs Chef de la Cellule de Lutte contre la Corruption et de Promotion de l’Éthique de l’UDs, a  mis en valeur « les appréhensions légales de la Corruption au Cameroun ». À la base de son propos se trouve le Code Pénal camerounais du 12 juin 1967 qui définit l’auteur de la Corruption sur les plans actifs et passifs. Il a rappelé aux personnes présentes que le législateur camerounais n’a pas reconduit le statut général de la fonction publique pour pouvoir inculper les acteurs internes de la Corruption, à savoir les fonctionnaires et les agents de l’État. Il ressort que cette nouvelle réforme permet au Magistrat camerounais de poursuivre aussi les personnes extérieures à la fonction publique qui ont été acteurs d’un acte de Corruption. Il convient de retenir à l’issue de son intervention que le fonctionnaire ou l’agent de l’État peut être poursuivi même jusqu’à 5 ans après son départ en retraite en cas de présomption d’acte de Corruption.

Le Prof Philippe Keubou, Chef de Département à la FSJP, deuxième intervenant de ce jour, qui présentait « les infractions assimilées à la Corruption » dans le Code Pénal camerounais, a commencé par expliquer l’article 184 qui parle du détournement du bien public. Il est parti des types de Corruption, selon les domaines de la vie courante, en notant qu’il n’existe pas de jurisprudence dans certains cadres de Corruption, à l’exemple des questions électorales. Il a rappelé que l’Article 32 alinéa 1 du décret de 1993 portant sur la création et organisation de l’UDs contient les dispositions de la fraude aux examens. Le Prof Anazepouo a par la suite reprit la parole pour Zakari expliquer aux Étudiants les mécanismes de suspicions de la fraude, en insistant sur le fait que leur premier rôle pendant les examens c’est l’obéissance. La lutte contre la fraude aux examens, a-t-il rappelé, profite d’abord à l’institution, dans la mesure où son image doit d’abord être préservée. La conférence s’est achevée par la phase de questions-réponses à laquelle les Enseignants, Étudiants et Personnels d’appui de l’UDs présents ont échangés avec les différents intervenants, avant de prendre une photo de famille à l’esplanade du mât du Drapeau. /KSC

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