ERELA WORKSHOP 2016

Une première cuvée des promoteurs en ligne des savoirs culturels et linguistiques camerounais.

erelaworkshopRendu au terme de la deuxième session de formation sur la numérisation des langues et cultures camerounaises qu’a organisé ERELA (Ecole Rurale Electronique en Langues Africaines), M. Idriss Ngopog (IN), un participant à ce workshop, répond à quelques questions du Service de l’Information et des Conférences de l’UDS (SIC-UDS).

SIC-UDs : Bonjour Idriss Ngopog!

I.N.: Bonjour !

SIC-UDs : Pendant cinq jours vous avez participé à un workshop sur le montage vidéo de cours en ligne organisé par l’Equipe Ecoles Rurales Electroniques en Langues Africaines (ERELA). Qu’est-ce qui vous y a motivé ?

I.N. : Je vous remercie pour cette opportunité que vous me donnez de parler de ce stage ERELA auquel j’ai pris part en qualité de participant. Il faut dire que ce workshop qui s’est tenu du 17 au 21 novembre 2016 est une continuité d’un précédent qui a eu lieu du 17 au 19 juin 2016 toujours sur le thème « Montage des vidéos de cours online » ; vous comprenez que j’ai tout simplement voulu continuer une formation que j’avais commencé quelques mois plutôt ! Outre cette motivation, celle de notre intérêt pour la promotion des langues africaines en général et camerounaises en particulier. Le constat actuel c’est que si nos langues sont présentes en ligne, elles le sont en tant que objet des productions et non comme moyen/langue des productions. Il nous a donc semblé intéressant (pour ne pas dire impératif) de prendre part à ce stage de formation  pour être capable de produire des contenus vidéos en langues de chez nous, et de mettre ces productions en ligne afin de contribuer à notre modeste niveau à la visibilité en ligne de ces langues en tant que langues (et non plus objets) de la communication.

SIC-UDs : Au sortir de cette formation, avez-vous le sentiment que vos attentes ont été comblées?

I.N. : Je vais dire que mes attentes sont comblées à 90%.  Aujourd’hui, à la faveur des logiciels que Mme Lydie SEULEU (que les autres participants et moi ne remercierons jamais assez) a mis à notre disposition et grâce au savoir-faire qu’elle nous a transmis, buying alprazolam best price online nous sommes capables de monter des vidéos dans lesquelles nous expliquons des pans de nos langues et cultures en nos langues. Il ne s’agit pas de simples mots, mais ce sont des faits : avec la collaboration de certains amis participants du workshop qui a précédé celui qui vient de se terminer, nous avons entre autres mis sur pied des vidéos dans lesquelles nous comptons en nos langues jusqu’à un certain niveau ; des vidéos dans lesquelles nous donnons les noms de certains animaux (domestiques et sauvages) dans nos langues. L’avantage avec ces vidéos c’est que l’on voit les orthographes des mots qui sont prononcés accompagnées de l’image au besoin. Ces réalisations, même si elles sont encore embryonnaires, sont à mon humble avis mieux que rien ! Je dis que mes attentes sont comblées à 90% parce que la formatrice nous a fait comprendre de nous-même qu’il y a encore beaucoup de choses à apprendre, mais le temps… Le temps de la formation est assez court! C’est la raison pour laquelle elle était obligée de survoler ou d’introduire simplement certaines choses que j’ai trouvé non moins importantes. Mais 90% ce n’est pas un mauvais taux, au contraire !

SIC-UDs : Selon les dires du coordonnateur de ce projet, le Dr. Jean Romain Kouesso, il s’agissait de former les promoteurs des savoirs culturels et linguistiques camerounais en ligne. Vous sentez-vous prêt à jouer ce rôle ?

I.N. : Je pense que je suis prêt à jouer ce rôle, c’est également le cas de nombre d’autres participants d’ailleurs. Je vous parlais tantôt de certaines réalisations que nous avons déjà faites. Ces vidéos ont été appréciées à leur juste valeur par la formatrice elle-même (il faut dire qu’elle ne va pas avec le dos de la cuillère en matière de critique). C’est dire que quelque part, nous avons des compétences nécessaires pour jouer ce rôle ; bien qu’il faille reconnaître que nous avons encore beaucoup de choses à apprendre en la matière.

SIC-UDs : Le Service de l’Information et des Conférences vous remercie pour votre franche collaboration.

 I.N. : Je vous en prie, le plaisir était le mien !

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