Préparation au concours d’agrégation du CAMES

Entre rigueur, exigence et ambition

Dschang,UDs/SIC07/05/25.Les candidats au concours d’agrégation du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) sont engagés dans une intense phase de préparation. Déterminés et motivés, ils enchaînent les séances de travail, les simulations d’épreuves et les échanges critiques avec leurs encadreurs. Objectif affiché : figurer parmi les meilleurs… voire décrocher la première place.

Rodrigue TCHATCHOUANG, doctorant en droit privé, livre ses impressions à mi-parcours de cette préparation exigeante :

« La préparation est difficile, mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour donner le meilleur de nous-mêmes et espérer être lauréat. Pour cela, nous travaillons très dur. Le premier test a déjà eu lieu. Nous avons été fortement challengés par le jury, qui nous a donné des consignes et des conseils précis. Nous espérons pouvoir mieux nous préparer pour les jours à venir. »

Du côté du corps enseignant, l’engagement n’est pas moindre. Les membres du jury, issus des meilleures universités du continent, accompagnent les candidats avec une rigueur bienveillante. Objectif : les aider à se perfectionner, à corriger leurs failles et à révéler leur potentiel.

Pr Pierre Étienne KENFACK, professeur de droit privé à l’Université de Yaoundé II et agrégé du CAMES, revient sur le déroulement des premières journées d’évaluation :

« Nous avons commencé les épreuves de travaux hier que nous avons achevé ce matin, et enchaîné immédiatement avec les épreuves de la deuxième leçon, c’est-à-dire le commentaire. Notre rôle, c’est de les accompagner, de les aider à s’améliorer. L’enjeu, c’est de découvrir quelles sont les failles mais aussi les points forts, et de les encourager soit à maintenir les acquis, soit à travailler davantage les points faibles. L’ambition, c’est d’avoir un résultat satisfaisant et de former des enseignants de qualité. Ce sont de très bons chercheurs, mais le concours d’agrégation prépare les futurs grands enseignants. Les former, les aider à corriger leurs erreurs, c’est ce que nous mettons en avant pour qu’ils soient pleinement prêts le jour J. »

À quelques semaines de l’échéance, l’effervescence monte dans les rangs des candidats. Tous ont en ligne de mire le même objectif : réussir avec brio cette étape décisive de leur carrière académique.

Propos recueillis par Aurore SEELAM