MOKO TACHAGO Ange Passionnie éclaire les disparités régionales et les leviers de performance de cette culture essentielle

Dschang, UDs/SIC-14/07/25.Au troisième jour des soutenances d’ingénieurs à la Faculté d’Agronomie et des Sciences agricoles de l’Université de Dschang, MOKO TACHAGO Ange Passionnie a impressionné par un travail de terrain approfondi sur la production du manioc dans trois bassins agricoles du Cameroun.

Ce lundi 14 juillet 2025, à la FASA, c’est un sujet aux accents stratégiques qui a retenu l’attention du jury : la production du manioc, culture nourricière incontournable au Cameroun. En soutenant son mémoire de Master , MOKO TACHAGO Ange Passionnie a analysé, chiffres et cartes à l’appui, l’évolution du manioc entre 2020 et 2024 dans trois zones de production.

Encadré par un jury exigeant (Pr NZOKOU, Dr KOULAGNA et Pr Asafor), la jeune ingénieure a démontré comment les types de sols, la variété cultivée et l’accès aux intrants influencent fortement les rendements. Le Centre se démarque avec 77 % de la production nationale, grâce à des variétés améliorées et des pratiques agricoles plus avancées. Le Littoral, à l’inverse, reste à la traîne, pénalisé par l’usage majoritaire de variétés locales et un manque d’accompagnement technique.

Loin d’un simple diagnostic, ce mémoire propose des pistes concrètes pour orienter les politiques agricoles : amélioration de l’accès aux semences améliorées, vulgarisation des techniques de fertilisation, adaptation aux sols spécifiques.

Mention « Très Bien » à la clé, MOKO TACHAGO incarne cette génération d’agronomes engagés qui placent les données au service de l’action. À travers elle, l’Université de Dschang confirme son rôle de creuset de solutions pour une agriculture camerounaise plus productive et équitable./CN