La formation des jeunes doit se densifier… Nos résultats doivent s’améliorer 

Prof. Roger TSAFACK NANFOSSO 

 

En sa qualité de Président des Conseils de Direction de l’Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor de Bandjoun ( IUT-FV ) et de l’Institut des Beaux-Arts de l’Université de Dschang à Foumban (IBA), le Recteur de l’Université de Dschang, le Professeur TSAFACK NANFOSSO Roger, a présidé la dix-septième session du Conseil de Direction de l’IUT-FV de Bandjoun ce 15 décembre 2025, dans la Salle des Actes de cet Établissement. Un Conseil que rapportait le Professeur René TCHINDA, Directeur de cet Institut, en présence du Représentant du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur, des Représentants d’autres ministères membres statutaires du Conseil et du Représentant des Alumni de l’IUT, entre autres.

Les travaux qui ont porté sur l’évaluation de l’état de la mise en œuvre des résolutions de la seizième session tenue le 6 juin 2025 ont permis de constater, avec les appréciations du Président du Conseil, que l’IUT a effectivement satisfait les attentes des Conseillers, avec les résolutions exécutées ou en cours d’application, issues des recommandations faites précédemment.

Cette session se tient dans un contexte de migration des Licences de Technologie vers les Masters, et surtout avec des projets de création de nouvelles formations au parcours de DUT et Licence de Technologie en Fabrication Mécanique, et en Construction Mécanique. Il s’agit des évolutions qui, selon le Recteur, constituent des opportunités en faveur des jeunes camerounais.

Le BTS était mauvais, mais bien.

Sur l’un des points les plus importants inscrits à l’ordre du jour, relatif au suivi des activités académiques et du Personnel Enseignant, le Recteur et le Conseil constatent que l’IUT a fait mauvaise fortune aux examens nationaux de BTS, malgré le taux général de réussite de l’ordre de 55%. Pour comprendre les raisons de cette décadence, le Président a émis plusieurs hypothèses : soit la pédagogie des enseignants est mauvaise, soit les étudiants auraient développé de nouveaux plaisirs à la place de l’école. En effet, nombreux sont incriminés pour leur tendance à la recherche de l’argent dans les chantiers, lieux où ils essaient, hors du circuit institutionnel, la mise en pratique des enseignements théoriques reçus en classe. Ceci alors même qu’ils sont encore en formation. Cette situation multiplie leur absence aux cours et les prédispose à une forte chance d’échouer aux examens. En effet, Au regard de la rigueur appliquée cette année par la Direction de l’IUT, et de la qualité sur laquelle veille le Ministère de l’Enseignement Supérieur, les examens du BTS n’ont laissé réussir cette année que des étudiants assez studieux. Pour le Recteur, « cette performance des étudiants déserteurs pour la plupart n’est pas de nature à honorer et soigner l’image de l’Université de Dschang ». Et le Directeur de l’IUT de lui emboiter le pas, en considérant que l’échec de cette année a beau être un problème, il pourra susciter un nouveau défi pour ceux des étudiants qui aspirent à avoir un diplôme de l’Université de Dschang et mériter de le porter. Le Conseil s’achève après des échanges bien houleux sur la stratégie qui devra positionner l’IUT comme un pôle de production de la qualité, et comme référence dans certaines prestations à fort impact économique. L’espoir est désormais celui de la création effective d’une filière de DUT et Licence Technologique en Fabrication Mécanique, puis en Constructions Mécaniques. Il s’agit de deux options qui pourraient véritablement garantir un emploi, un auto-emploi, ou des services divers dans un tissu industriel toujours demandeur comme au Cameroun. /