Perspectives de création d’entreprises

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LE GIZ ET LE FONDS ÉQUIPE FRANCE FONT CONFIANCE AU CENTRE D’INCUBATION DE L’UNIVERSITÉ DE DSCHANG

Dschang, UDS-SIC, 15/08/2023. Le Centre d’Appui à la Technologie, à l’Innovation et à l’Incubation de l’Université de Dschang (CATI²-UDs) vient de bénéficier de deux nouvelles opportunités. La première est le Projet PESoP (Promoting Economic and Social Participation of Internally Displaced Persons and Host Population Communities) pour lequel le Centre a été choisi comme accompagnateur du programme d’incubation suite à la publication d’un appel d’offres national très compétitif. Le contrat y relatif a été signé le 09 août 2023 entre les deux parties.

Mis en œuvre par la GIZ sur financement du Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ) et sous la tutelle du Ministère de la Décentralisation et du Développement Local (MINDDEVEL), le Projet PESoP vise à incuber pendant 20 jours une cuvée de 30 porteurs de projet et des startups sélectionnés parmi les déplacés internes résidents dans cinq communes de la Région de l’Ouest (Dschang, Bafoussam 1er, Kouoptamo, Mbouda, Foumban) par l’assistant technique GFA.

Ce n’est pas la première expérience du CATI²-UDs en matière d’incubation des porteurs de projets non jeunes et non étudiants. L’expérience avec le Programme UE-ACP en faveur des minéraux du développement pour la formation des acteurs de ce secteur en 2020 avait été un coup de maître.

La deuxième opportunité consiste dans le fait que le CATI²-UDs a aussi été retenu parmi les cinq universités devant bénéficier du Projet « START-UP 237 : 100 projets made in Camer » portés par le Fonds Équipe France (FEF). Ce projet vise notamment à contribuer à l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes du Cameroun. Pour le CATI²-UDs, il sera question de renforcer les capacités de cet incubateur, lesquelles sont déployées depuis six ans. Ensuite, le projet vise aussi à lui permettre d’accompagner techniquement et financièrement les initiatives des jeunes portés par ces derniers, de mettre en place des passerelles pérennes entre les universités camerounaises et le secteur privé, et financer des start-ups privées afin qu’elles emploient des jeunes grâce à la mise à l’échelle de leurs activités économiques.

S’il y a une chose pour laquelle le CATI²-UDs force l’admiration, ce sont ses capacités de résilience et à se réinventer. Les partenariats sont la preuve de la qualité du capital confiance que les organisations
internationales accordent à cet incubateur, lequel capital est le fruit de la résilience d’une équipe aussi déterminée que son superviseur, le Prof Roger Tsafack Nanfosso. L’existence en soi du Centre en est la parfaite illustration. Alors qu’il était parti pour fonctionner pendant trois années au bénéfice de trois cohortes, le Centre a doublé la mise de son existence. Il poursuit aujourd’hui l’année entrepreneuriale de sa sixième cohorte, au bonheur des étudiants-entrepreneurs et de la communauté universitaire et surtout des déplacés internes issus de la crise au NOSO./

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